samedi 23 décembre 2023

NOUVELLE MISE A JOUR DE NOTRE SITE ORIGINEL "AUX MORTS PATRIMOINE"


Nouvelle mise à jour de notre site originel, AUX MORTS PATRIMOINE qui vous présente depuis 2009, un inventaire en perpétuel augmentation au fil du temps grâce aux recherches et reportages sur la place même des MAM, de son auteur Philippe DEBOST, et au partage de nombreux partenaires.

La version améliorée 2.0 était jusqu'alors hébergée chez FREE sur ses serveurs gratuits. Malheureusement un bug a détruit le serveur sur lequel notre site (et beaucoup d'autres, à priori) était hébergé depuis 2009.

Cela nous a d'abord dépité, puisque le travail en nombre d'heures de voyages, d'heures de saisie des noms des MAM et d'heures de mise en œuvre du site ne se comptaient largement plus sur les doigts des deux mains !

Mais finalement nous a remotivé à faire peau neuve sur un nouveau site ! En effet, le plus gros travail de reportage photos et de saisies des noms étant heureusement archivé, il ne restait plus qu'à "remplir" la nouvelle maquette du site.

Cela reste encore un peu (beaucoup !) de travail, mais nous nous y attelons.

Espérant que la nouvelle mouture vous plaise ? N'hésitez pas à nous donner votre avis et surtout à devenir partenaire en nous envoyant photos des MAM et stèles de vos communes qui ne sont pas encore répertoriées sur notre site (voir lien sur le site).

Voici donc le phénix version 3.0 du site AUX MORTS PATRIMOINE.






mercredi 20 décembre 2023

CEREMONIE DES 80 ANS DES FUSILLES DU STAND LOURD DU 92E RI A CLERMONT-FERRAND

Ce mercredi 20 décembre a eu lieue la cérémonie commémorative des fusillés du 20 décembre 1943 à la stèle de l'impasse militaire du 92e RI à Clermont-Ferrand (63).







En effet, ce 20 décembre 1943, 20 personnes pour la plupart résistantes, ont été fusillées dans le stand lourd du 92e RI alors occupé par les troupes Nazis depuis novembre 1942.

Ces martyrs fusillés, était auparavant détenus dans la prison militaire allemande de l'ex-Tribunal militaire de la 13e Région Militaire jusqu'avant l'invasion de la zone libre.

Ils avaient été faits prisonniers quelques jours auparavant, le 16 décembre précisément, lors d'une grande rafle organisée par le capitaine SS Hugo Geissler, la SIPO SD (Gestapo) de Clermont-Ferrand et de Vichy (03), accompagnés de près de deux mille soldats allemands de la division blindée, du bataillon de Feldgendarmerie de Gannat et un détachement de la Wehrmarcht, sur les communes de Billom (63) et ses environs.

Cette rafle méticuleusement organisée est due à la découverte malencontreuse d'une liste précisant les noms et surnoms et surtout adresses des résistants locaux appartenant aux FFI et FTP, lors de la rafle le 14 décembre 1943 d'autres résistants sur la commune de St-Maurice-ès-Allier (63).

Ainsi, la plupart des employés de la scierie POTTIER de Billom, dont le directeur lui-même, résistants avérés, réfractaires au STO (1), et autres réfugiés d'Alsace et Lorraine, furent fait prisonniers.

Billom fut concernée, mais également les communes alentours : Pichoux, La Baraque, Isserteaux, Gague, Sallèdes (Lachaux-Montgros), et Saint-Julien-de-Coppel, Glaine-Montaigut, Ravel, Espirat, Chas.

Lors de la rafle 4 d'entre eux furent exécutés sur place ayant "tenté" de s'échapper. Les autres, près de 200,  furent internés dans les cellules de la prison allemande dite "du 92e RI". 

Ils furent mis à la question par la Gestapo à la tristement célèbre Villa de Chamalières. 19 d'entre eux seront fusillés et ensevelis sommairement dans le stand lourd du 92e RI. Leurs corps furent ensevelis dans une fosse au fond du stand. Il ne seront inhumés qu'après le départ des Allemands en août 1944 !

Les corps furent exhumés entre le 11 et le 23 septembre 1944 dans une fosse commune du 92° RI. Dix-sept ont été identifiés en septembre 1944, les autres après.
Leur nom figure sur une plaque commémorative du Stand de Tir du 92e RI à Clermont-Ferrand.

Les autres seront déportés en camps en Allemagne ou en Pologne. Seulement quelques-uns en revinrent saufs.

Les noms des martyrs du 20 décembre :

Résistants :

BARNIER Pierre
BONNET Roger
BONNIOLl Gaston
CORNUÉJOULS Louis
COUDERT Albert
DELAVET Jean-Baptiste
EINSTEIN Bruno
ERNY Lucien
JAFFEUX Marius
LACOUR Gabriel
LAROCHE Jean
LEOTY Joseph
MEUNIER Jacques
PERRAIN Jean
POTTIER Pierre
SABATIER Paul
SOMMEVIALLE Roger
VAURE François

Civils :

PICARD Paul
PRADIER François

 

 

(1) STO : Service du Travail Obligatoire en Allemagne instauré le 16 février 1943 par le Gouvernement de Vichy.


dimanche 17 décembre 2023

16/12/2023 - COMMEMORATION DES 80 ANS DE LA RAFLE DE BILLOM





Le 16 décembre 2023 a eu lieue la journée de commémoration des 80 ans de la rafle de Billom et sa région.

Cette ville d’Auvergne a connu la rafle de 200 personnes, affiliées pour la majorité aux mouvements FFI et FTP d’Auvergne ou simplement réfractaires du STO, par près de 2000 soldats Allemands et membres du SIPO-SD de Clermont-Ferrand et Vichy.

Ces personnes, qui se trouvaient sur une liste découverte malencontreusement lors d’une autre rafle le 12 décembre 1943 dans le village de St-Maurice-ès-Allier quelques jours auparavant, ont ainsi été « cueillies » facilement à leur adresse ou à leur travail.

Parmi eux, 5 furent abattus immédiatement, 14 furent fusillés par les Allemands dans le stand lourd du 92e RI le 20 décembre 1943, et pour la majorité des autres, ils furent déportés dans les camps en Allemagne et en Pologne.

Le parcours mémoriel s’est déroulé toute la journée et a accompagné en convoi de véhicules, FFI et militaires de la seconde guerre mondiale, les différentes autorités et porte-drapeaux associatifs sur les communes de Billom, St-Julien-de-Coppel, Ravel, Espirat, Pichoux, Gage, La Baraque, Sallèdes, Chas, Isserteaux, Glaine-Montaigut, …

Une journée pleine d’émotion lors du déroulé de chaque évènement local en présence de certains des descendants des raflés.

2024 nous annonce de nombreuses participations à des commémorations, puisque nous fêterons les 80 ans de la Libération de la France.



jeudi 23 novembre 2023

80e ANIVERSAIRE DE LA RAFLE DES ETUDIANTS DE L'UNIVERSITE DE STRASBOURG A CLERMONT-FD LE 25 NOVMBRE 1943

 L'Université Clermont Auvergne et l'Université de Strasbourg commémorent le souvenir des enseignants, personnels et étudiants déportés ou morts pour la France lors de la rafle du 25 novembre 1943.


L’Université Clermont Auvergne, en collaboration avec l'Université de Strasbourg, commémore annuellement le sombre anniversaire des rafles du 25 novembre 1943, où enseignants, personnels et étudiants furent déportés ou tués pendant la Seconde Guerre mondiale.

Pour les 80 ans, un colloque sur le thème de l'engagement et des figures de la résistance est organisé, abordant diverses perspectives telles que politique, historique, philosophique, littéraire et artistique. Ces discussions visent à explorer les conditions et les modalités de la résistance et de la résilience durant les périodes de conflit.


Pour en savoir plus :

Le site de l'académie de Clermont-Ferrand

Le site de l'académie de Strasbourg


dimanche 18 juin 2023

83e ANNIVERSAIRE DE L'APPEL DU 18 JUIN DU GRAL DE GAULLE

 A la mi-juin 1940, la bataille de France s'est achevée. La France est alors en très mauvaise posture et tout paraît alors designer le maréchal Pétain comme la seule autorité légitime et nulle autre voie que celle qu'il a tracée aux Français dans son discours du 17 juin : "il faut cesser le combat", ne semble possible.

Pourtant, dès le 18 juin, cette légitimité est contestée depuis Londres par un homme méconnu, simple général à titre provisoire : De Gaulle.


Dans un discours radiodiffusé sur les ondes de la BBC depuis Londres, c'est d'une voix mal assurée qu'il s'attache à faire renaître la flamme de l'espoir en promettant la victoire finale à plus ou moins longue échéance.

Conscient de l'ampleur de l'engagement qu'il vient de prendre, l'homme de l'appel du 18 juin témoignera plus tard du doute qui le saisit encore, se sentant seul et démuni de tout.

Le 25 juin 1940, sept jours après cet appel, alors que l'armistice entre en vigueur, rares sont alors ceux qui pensent que la France est encore en mesure de continuer le combat contre l'Allemagne.
Pourtant, avant même la cessation des hostilités , des hommes qui refusent la capitulation, décident de rejoindre le territoire britannique ou l'une de ses possessions, convaincus que la partie n'est pas encore définitivement jouée.

Ils se rangeront par la suite auprès du général de Gaulle et deviendront une poignée de volontaires qui constitueront l'armature des Forces Françaises Libres (FFL) représentantes de la France Libre.


mercredi 4 janvier 2023

HEUREUSE ANNEE 2023 A VOUS NOS BLOGLECTEURS !

 A chaque nouvelle année son lot de bons sentiements et bonnes résolutions.

Les nôtres améliorer notre site frère AMP.free.fr qui a vécu et semble être sur le point d'être suprimé manumilitari par l'entité FREE qui ferme petit à petit les sites à hébergement gratuits qu'il avait lancé dans les années 2000 au grand plaisir de bon nombre de webmasters.

Mais das le monde du business du web, forcément le gratuit ça ne rapporte pas.

Donc nous sommes en train de refondre complétement notre site et avons ajouté par ailleurs un gand nombre de nouveaux MAM et stèles.

Qu'on se le dise ! ;)

samedi 18 juin 2022

82e ANNIVRSAIRE DE L'APPEL DU 18 JUIN DU GRAL DE GAULLE

 A la mi-juin 1940, la bataille de France s'est achevée. La France est alors en très mauvaise posture et tout paraît alors designer le maréchal Pétain comme la seule autorité légitime et nulle autre voie que celle qu'il a tracée aux Français dans son discours du 17 juin : "il faut cesser le combat", ne semble possible.

Pourtant, dès le 18 juin, cette légitimité est contestée depuis Londres par un homme méconnu, simple général à titre provisoire : De Gaulle.


Dans un discours radiodiffusé sur les ondes de la BBC depuis Londres, c'est d'une voix mal assurée qu'il s'attache à faire renaître la flamme de l'espoir en promettant la victoire finale à plus ou moins longue échéance.

Conscient de l'ampleur de l'engagement qu'il vient de prendre, l'homme de l'appel du 18 juin témoignera plus tard du doute qui le saisit encore, se sentant seul et démuni de tout.

Le 25 juin 1940, sept jours après cet appel, alors que l'armistice entre en vigueur, rares sont alors ceux qui pensent que la France est encore en mesure de continuer le combat contre l'Allemagne.
Pourtant, avant même la cessation des hostilités , des hommes qui refusent la capitulation, décident de rejoindre le territoire britannique ou l'une de ses possessions, convaincus que la partie n'est pas encore définitivement jouée.

Ils se rangeront par la suite auprès du général de Gaulle et deviendront une poignée de volontaires qui constitueront l'armature des Forces Françaises Libres (FFL) représentantes de la France Libre.